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En cette année 2025 de commémoration de la libération des camps nazis, je recherche un éditeur pour un petit ouvrage (« Ce n’est qu’un … jeu d’échecs ») qui est déjà téléchargeable et dont voici le synopsis :

« Ce n’est qu’un jeu d’échec réalisé pendant les longues heures de la captivité avec les moyens du bord : un canif, une lime à ongle et un pied de tabouret… Sur un échiquier aux armes de villes et villages d’Alsace, des personnages caractéristiques du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, renforcés par les gnomes et sorcières de la légende de ‘Hans et Gretel’,  s’affrontent dans un match amical. »

C’est ainsi que commence le récit d’un échiquier fabriqué dans les années 1940 par quatre officiers français (dont mon père) dans un camp au Nord de l’Allemagne en guerre. Les auteurs l‘ont consigné dans un précieux carnet, celui-là même qui est reproduit dans la deuxième partie de cet ouvrage.

Ce jeu, reçu en héritage, remet en mémoire les conditions particulières que des milliers de militaires français ont subies aux cours de leur longue et étrange captivité dans les Oflags,  camps réservés aux officiers. Contrairement aux sous-officiers et soldats, ils sont en effet contraints à l’oisiveté par la Convention de Genève de 1929, de leur capture jusqu’à la proclamation de la paix. Afin d’éviter des explosions de folies ou d’évasions, des cours universitaires, pièces de théâtre, concerts, jeux de société, artisanats, épreuves sportives, festivités et expositions diverses ont été organisés par les « embarbelés », avec l’accord et parfois l’aide des autorités allemandes.

Leur retour en a été d’autant plus difficile, face aux combattants, aux travailleurs forcés et aux rescapés des camps d’extermination.  Le philosophe Jean Guitton, captif dans le même Oflag IV D que les auteurs du jeu, justifie ainsi leur souffrance : « il faudrait faire comprendre à nos amis de France ce qu’est l’arrachement à ces communautés qui font vivre : famille, profession, patrie, – et ce sentiment de vide, de morosité, de dégoût, de rancœur parfois, qui est là, rugissant, prêt à bondir sur votre esprit et à le dévorer ».

Plus qu’un simple jeu, cet échiquier personnifiant une Alsace encore annexée devient une fenêtre sur la liberté perdue et un symbole de résilience face à l’adversité. »

Sans oublier le petit dernier 😉 : Un ouvrage très illustré sur Raoul H. Francé, un botaniste avant-gardiste méconnu en France !

Préface de Francis Hallé

Postfaces de Pierre et Marc-Eric Francé

Couverture de Victor Solis

(La table des matières est sur la page Sommaire)

Le botaniste austro-hongrois Raoul H. Francé (1874-1943), bien connu des pays anglo-saxons, est injustement oublié en France. Il fut cependant précurseur dans de nombreux domaines et la modernité de ses travaux résonne singulièrement depuis que le monde scientifique est enfin délivré de cécité botanique.

Jugeant la botanique dévolue à l’étude des « cadavres » des plantes, il décrit leurs perceptions sensorielles et capacités cognitives, bravant ainsi les frilosités des instances académiques.

Lanceur d’alerte sur les dégradations de l’environnement, il fonde la biologie moderne des sols. Spécialiste de leur microcosme – l’Edaphon -, ses descriptions des interactions entre micro-organismes sont, de nos jours, les plus complètes.

En écho au concept d’éco-agriculture, il élabore un engrais totalement naturel. Son tamis s’inspirant du pavot obtient le premier brevet mondial pour une innovation bio-inspirée, ce qui fait de lui le fondateur de la bionique.

Artiste depuis l’enfance, il illustre ses nombreux ouvrages, certains étant des best-sellers, et invente une nouvelle technique de dessin.

Enfin, il fonde les principes d’une philosophie biocentrée, inspirant de grands courants artistiques et architecturaux du XXème siècle.

« Il a pénétré les profondeurs du monde et l’a rendu grand à nos yeux. » Cet hommage de Stefan Zweig ne peut qu’inciter à découvrir l’œuvre avant-gardiste de Raoul H. Francé.

Une conférence est déjà prête !!

 

 

 

 

ET  TOUJOURS…

L’OR VERT, quand les plantes inspirent l’innovation (CNRS Editions, 2020), un ouvrage bio-inspirant et TOTALEMENT innovant ! 

En librairie au rayon « Science ».

Si vous avez 3min38 devant vous, voici le résumé du livre, chapitre après chapitre, dans une vidéo…home-made !

Sans oublier l’équivalent côté animal…

Poulpe Fiction, quand l’animal inspire l’innovation (Dunod, 2014)

  • Le 24 janvier 2023 à 17h: Conférence à l’Association des Amis du Jardin Botanique de Strasbourg : Quand les plantes inspirent l’innovation.
  • Un petit nouveau :  notre article dans la revue Techniques de l’Ingénieur  Etat de l’art de la robotique bio-inspirée

Médias sur l’Or Vert en 2020/22

Le précédent, dédié aux animaux : Poulpe fiction: quand l’animal inspire l’innovation, paru en 2014 chez Dunod.

Médias sur Poulpe fiction…

Conférences passées

Magazine l’ADN n° 9  Article page 20  Imiter la nature : la voie du futur

Timide  (un bonus, cf aussi la fin de ma biblio)

Curieux

Si vous voulez découvrir mon passage au Petit Conservatoire en 1966 dans l’émission Rembob’ina du dimanche 6 février (vers 1:04) …

 

Images en tête © Jean Solé: Affiches des Conférences Simulation of Adaptive Behavior, From animals to animats, fondées en 1990 par J-A. Meyer.

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